Historique

Louis Joseph CONVERT - 1923-1944

Engagé volontaire en 1944 - Mort pour la France à l'âge de 21 ans

Croix de Guerre avec Étoile de Vermeil

        "Un grand jeune homme, au regard clair, avec un sourire facile au coin des lèvres, soucieux de la correction de sa tenue et prenant la vie au sérieux. Tel me revient en mémoire, au premier appel, le souvenir de Jo Convert...(portrait)

    Lorsque ses études terminées et couronnées par la Baccalauréat, il songe à entrer à l'École des Hautes Études Commerciales, il s'inquiète aussitôt de savoir quelles possibilités lui seront offertes à faire de l'Action Catholique dans le milieu étudiant... Son patriotisme était réel, profond.   Il s'engage en 1944 dans l'armée régulière ( le 24e B.M. de la 1e D.F.L.) de Libération de la France. "Si j'ai un peu d'idéal, dit un de ses compagnons de combat, c'est à Convert que je le dois; en le regardant vivre, j'ai compris la valeur de sa foi" . Et un autre d'écrire :" Je dois beaucoup à Jo Convert. On ne pouvait le fréquenter longtemps sans se rendre compte combien soi-même on valait peu ! ".

   Des heures difficiles, Jo Convert en vécut. Le courage c'est de la peur vaincue, et l'on sent à quelques brèves explications, qu'il y eut, en Alsace, pour le combattant de première ligne qu'il était, des moments où la carcasse a tremblé. " La garde, la nuit... c'est notre cauchemar ! " . "  L'ennemi patrouille fréquemment loin de ses positions; ils ont comme cri de ralliement, dans leurs promenades nocturnes, le cri de la chouette. C'est lugubre !... On y va à la grenade !... Si dur que soit le devoir, il n'y faillira pas. Au lendemain d'une attaque où sa section avait subi de grosses pertes, il avoue avoir frôlé la mort, et il ajoute : "Oui c'est dur, mais les bons moments font oublier tous les mauvais. Nous sommes devenus des gens simples et la guerre aura eu cela de bon de nous faire apprécier des choses dont nous ne savions pas la valeur... Vous pouvez être sûr que mon retour auprès de vous sera un moment dont je me souviendrai. N'en concluez pas que j'ai le cafard : le moral tient bon..."  

   Cette joie du retour au foyer, Jo Convert ne la connut pas. A Giromagny, le 21 novembre 1944, un jour qu'il partit en reconnaissance avec trois de ses camarades, il tomba, son fusil-mitrailleur à la main, tué net par une balle au coeur. (Lignes empruntées au Bulletin du Collège St-Pierre à Bourg en Bresse, de juillet 1945)

 

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